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Tout a débuté en 1999, lorsque la fondatrice Anielle Ducray découvre, sous un grand tamarinier, une quainzaine de familles vivant dans des maisons de tôles. Puisque le terrain ne leur appartenait pas, il leur était impossible d'avoir de l'électricité ou de construire des sanitaires. En l'an 2000, A. Ducray fonde l'association Le Pont Du Tamarinier (LPDT), avec Sophie d'Hotmann, en ayant pour but de reloger ces familles.

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Après la donation du terrain par le propriétaire, la création d'un partenariat avec le gouvernement et les aides financières de diverses personnes, les premières clefs ont pu être données en 2006, à 42 familles. En 2009, LPDT rentre officiellement en tant qu'Organisation Non Gouvernementale par le Registre des Associations.

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Le plan du premier village réalisé

Dès le début du projet, l'objectif comprenait un engagement et partenariat des familles accompagnées, le soutien social d'acteurs publics et privés externes via des donations ou du volontariat ainsi que le gouvernement. LPDT prend la responsabilité de plaidoyer pour les familles vivant dans les villages de Rivière Noire dans des conditions déplorables et ont besoin d'un logement décent. L'association assure aussi un suivi des familles avant l'aménagement, pendant et après.

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Aujourd'hui, LPDT se compose de 4 villages :

- Le Village du Tamarinier avec 84 familles relogées

- Carré d'As avec 46 familles en attente de relogement

- Bougainvilliers avec 10 familles relogées

- Lee Moyo avec 19 familles en attente de relogement

L'apparition de ces autres villages a commencé en 2010, par Carré d'As. Les villageois·e·s de ce terrain ont reçu un ordre d’éviction cette année-là. La fondatrice de l'ONG ainsi que le curé de la paroisse, après en avoir entendu parler, sont allés vers les propriétaires du terrain afin de trouver une solution. Après discussion, il a été convenu de ne pas expulser ces familles mais de continuer de les accueillir tout en sachant qu'un travail réalisé par l'ONG est fait pour chercher un nouveau terrain permettant le relogement de ces familles. Cette recherche est toujours d'actualité, le Pont du Tamarinier renforce les recherches effectuées par des accompagnements des familles.

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En 2012, débute l’accompagnement des familles de Bougainvilliers. Déjà 10 familles sont relogés du "Camp Mouton". Le terrain ayant encore de la place disponible, des discussions ont eu lieu avec le propriétaire afin de créer un nouveau projet de relogement pour les familles de Carré d'As.

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Dès 2019, le Pont du Tamarinier prend en charge les familles habitant sur le terrain des Lee Moyo, qui ont aussi reçu un ordre d’éviction. La même année né le projet Motilakaz afin de s'occuper des familles vivant à Lee Moyo, il est constitué des membres de l'association ainsi que de volontaires. En 2020, le premier projet est finalisé avec deux familles qui reçoivent la clef de leur nouvelle maison.

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